• Bérit nous conduit également dans l'Eglise où le son de l'orgue résonne ! Nous avons la chance d'arriver pendant la répétition de l'organiste. 

     

    l'église

     

     

    En attendant les clés

     

     

    Cette église nous frappe pour plusieurs raisons : 

    1. Elle est beaucoup plus claire et lumineuse que chez nous. Des fenêtres classiques remplacent les vitraux. Elle est en bois peint en blanc et bleu ciel. 
    2. Pour un bâtiment religieux, nous sommes surpris de la présence de la mine  : chaque directeur de la mine a son portrait sur les murs ; deux grands drapeaux reprennent les symboles des mineurs. Le religieux et la laïc se mélangent.
    3. Un portrait retrace une légende : un renne a donné un coup de patte dans une pierre, mais pas une pierre comme les autres. C'est à cet endroit précis qu'aurait été découvert le premier morceau de cuivre. 

      intérieur

     drapeau militaireun des directeurs


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  • découverte de la statue des mineurs Ce matin, vers 10h, nous retrouvons notre guide francophone : Berit. Roros existe depuis 1644, date à laquelle on découvre les filons de cuivre. Sans l'exploitation du cuivre, cette ville n'aurait jamais existé. Elle s'est développée autour de la compagnie des mines, l'une des plus importantes d'Europe.lampe à huile et marteau

    Ensuite, elle nous a conduit vers la rue principale de l'époque. Cette rue était réservée aux ingénieurs de la compagnie minière et la plus grande maison appartenait au directeur de la compagnie. 

    la maison du directeur

     

    Les maisons étaient d'abord en rondins de bois, c'est seulement au XIX° siècle qu'on a commencé à les peindre. La compagnie minière avait le monopole sur tout le commerce. 

     

    maison en rondins

     

     

    patrimoine de l'unesco

     

    Au-dessus de la porte de la mairie actuelle, est accroché le symbole des mineurs : deux marteaux croisés et la lettre grecque qui représente le cuivre. D'ailleurs, cette représentation est présente sur tous les monuments importants de la ville. 

     

    symboles de la mine

    Contrairement à ce qui est habituel, on trouve, derrière chaque façade, une petite ferme dans l'arrière-cour. Environ une vingtaine de chevaux étaient regroupés. Ils étaient utiles dans le travail des mineurs : ils tiraient les traîneaux de bois qui alimentait la fonderie ou étaient utilisés au cœur de la mine pour leur force motrice. Les vaches apportent le lait et les petites parcelles de terre sont cultivées en potagers.

    cour intérieure de la fermeétables et écuries 

    L'un des plus grands dangers était le feu et pourtant la caserne des pompiers nous semble minuscule et ressemble plutôt à une petite maison. Un incendie prémédité a ravagé la ville au milieu du XIX° siècle. Les Suédois sont en conflit avec le Danemark allié à la Norvège. Comme le cuivre de Roros servait à la production de munitions pour le Danemark, les Suédois ont attaqué Roros par le feu. 

    caserne des pompiers

     

    Nous terminons la visite de la vieille ville par une petite ruelle aux maisons en rondins et très petites : c'était les habitations des plus pauvres. Sur certaines maisons en bois, de l'herbe pousse sur le toit pour isoler du froid. 

    la rue des pauvres

    toits herbus


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  • 4 "journalistes" pour aujourd'hui, mais que font les autres me direz-vous ?

    Morgan, Kyron et Mélodie travaillent des dessins à l'aquarelle, Zoé et Anne-Lise se sont collées aux comptes puis au tri des photos... Encore un peu de patience pour voir les articles agrémentés d'images...

     

     


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  • J2 - Dieu est dans la Nature ? par HugoLa plupart des Norvégiens sont croyants et chrétiens, mais les Samis ont une autre tradition religieuse : le chamanisme. Par exemple, les Norvégiens vont dans des églises mais les Samis, eux, ne se retrouvent pas dans un bâtiment religieux spécifique. Karianne nous a expliqué l'esprit de leur tradition : chaque chose prise à la nature doit être rendue, soit en priant, soit en laissant un peu de nourriture pour les animaux présents.

    Elle nous a donné un exemple : si les Samis pêchent un poisson, ils font une prière symbolique pour remercier la nature pour ce don. Mais ce n'est pas tout. Ils ont certains lieux sacrés (lacs, montagnes, arbres...) mais à cause de problèmes de tolérance avec les Norvégiens,  ils gardent ces lieux secrets et n'en parlent à personne.

    Dans ce système de pensée, le respect de l'animal est très important même quand on l'exploite pour sa viande. karianne nous précise qu'aucun gaspillage n'est toléré. Tout est utilisé dans chaque renne tué. Même les yeux sont cuisinés ! Lorsque les rennes servant aux travaux en traîneau deviennent trop vieux, ils ne sont pas tués mais libérés pour aller finir leur vie dans les montagnes. 

    Allez, un petit training pour parler Sami :

    Gaetie = la tente traditionnelle.

    Biejje : le soleil / Aske = la lune

    Buerie Baeteme : Bonjour, Bienvenue

    Gajhtoe = merci


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  • Notre hôte, Karianne nous a expliqué que l'histoire des Samis pouvait être comparée à celle des indiens d'Amérique. Il y a 130 ans, les Norvégiens ont voulu éradiquer la culture Samie. Ils leur ont interdit de parler leur langue et ont fermé les écoles. Ils ont perdu alors beaucoup de connaissances si bien qu'aujourd'hui, les peuples du Nord et du Sud ne se comprennent plus. C'est ce qui est arrivé à la patronne de Karianne, âgée de 50 ans. Les Samis ont alors résisté pour faire survivre leur culture et leurs traditions. De nos jours, les enfants ont maintenant le droit de choisir la langue des Samis à l'école, en option. 

    Un autre danger les menace : le réchauffement climatique. Depuis quelques années, la température monte. Il y a de moins en moins de neige l'hiver. -40°C était habituel mais cette année, -30°C est la plus basse température relevée et encore, seulement sur deux jours. Du coup, le lichen devient rare pour les rennes. Ils partent de plus en plus loin pour trouver de la nourriture et sont parfois affamés. pour autant, les hommes ne les nourrissent pas car sinon, ils perdraient leur instinct sauvage. 

    J2 - Les Samis, un peuple en danger ? par Lucas

     


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  • Chez les Samis, il n'y pas 4 mais 8 saisons !!! J2 - 8 saisons au rythme des rennes par Emma

    1. Gijre : le printemps au mois de mai. Les bébés rennes naissent. C'est pour eux, le symbole d'une vie nouvelle.
    2. Gijre Giesie : le début de l'été. Pendant ce mois, les femelles descendent des montagnes pour manger un certain type de feuilles et produire du lait pour leurs petits.
    3. Giese : le plein été. Pendant deux semaines, les petits sont regroupés, triés puis identifiés avec une puce à l'oreille. Puis les éleveurs les accompagnent et les libèrent en altitude pour leur permettre d'échapper aux moustiques et avoir de l'herbe plus fraîche. 
    4. Fjarkje giesie : la fin de l'été. Le seul but des rennes, éparpillés dans toute la montagne, est de se nourrir de l'herbe la plus riche en prévision de l'automne.
    5. Tjaktje :début de l'automne. Les rennes sont alors chassés par les hommes. Ils se dissimulent dans les forêts pour se nourrir. 
    6. Fjarke Daelvie : octobre. C'est la saison de l'accouplement. Pendant trois semaines, les mâles se battent jusqu'à pouvoir se coincer leur bois et parfois en mourir. Il y a environ un mâle pour huit femelles.
    7. Gijre Daelvie : novembre. On rassemble tous les rennes pour les conduire vers les fermes.
    8. Daelvie : 3 mois décembre, janvier et février. C'est la pleine saison pour les éleveurs. Ils partagent leurs activités entre la boucherie et les tâches au traineau. 

    Les Samis sont maintenant sédentarisés et modernisés. Ils conservent encore quelques habitudes du nomadisme : l'été, ils accompagnent les bêtes dans les estives et vivent dans de petites cabanes.

    J2 - 8 saisons au rythme des rennes par Emma


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  • J2 - Les activités quotidiennes des Samis par YannAprès une bonne nuit de sommeil, nous arrivons à 11 heures à Rorosrein. Karianne nous attend. Elle nous a tout de suite montré ce qu'on attendait tous : les rennes. On peut même voir Sven qui a servi dans la reine des neiges. En effet, l’équipe de Disney est venue ici pour prendre quelques scènes. Il avait des grand bois sur sa tête. Il y avait aussi un bébé renne qui aura un an au mois de Mai. Il y avait un autre mâle qui avait perdu ses bois.

    On les a nourris avec du lichen. Cette nourriture ne les engraisse pas et leur permet d'avoir une bonne circulation du sang pendant l'hiver. On a pu les caresser et nous avons remarqué l'incroyable épaisseur de leurs poils. Karianne nous a expliqué et montré comment les hommes attrapent les rennes au lasso. Cela sert à séparer les troupeaux en deux ou à éloigner un renne des autres pour le soigner. On a pu essayer et ce n'est vraiment pas facile!

    J2 - Les activités quotidiennes des Samis par YannJ2 - Les activités quotidiennes des Samis par Yann

     

    Après l'effort, le réconfort : nous entrons dans une cabane assez chaleureuse pour goûter un repas très traditionnel: pour commencer, on a eu du renne avec une crudité, accompagné de sa sauce à la myrtille. Le renne avait très bon goût, un peu fort mais ça va !

    J2 - Les activités quotidiennes des Samis par Yann

    J2 - Les activités quotidiennes des Samis par YannJ2 - Les activités quotidiennes des Samis par Yann


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  • Goddag !

    J1 - Notre départNous apprenons nos premiers mots en norvégien... Retour sur cette première journée de voyage. Nous profitons de l'attente de notre train pour consigner nos premières impressions :

    Impatience, anxiété, léger stress, excitation : c'est un mélange de sensations qui nous cueillent à St Pierre des Corps. Pour une fois, les profs sont les dernières arrivées ! C'est pour dire ! Un bouchon de scolaires espagnols nous bloque l'accès au train, le contrôleur siffle : léger coup de chaud au départ.

    Nous sommes frappés par le monde et les visages fermés à Roissy Charles de Gaulle. Les premiers avions sont sous notre nez et nous nous dirigeons vers l'embarquement. L'hôtesse, très sympa, rassure notre Zoé et le commandant nous laisse jeter un œil dans le cockpit. 

    J1 - Notre départ

    Les impressions sont plutôt émerveillées pour ce premier vol : "ça donne envie de sauter sur les nuages", "c'est comme du coton", "on voit la mer !", "les lacs sont gelés". Montagnes enneigées et fjords sinueux nous accueillent. L'aéroport d'Oslo nous semble plus moderne que celui de Paris : plus grand, plus spacieux ! Un passager nous a entraîné à prononcer quelques mots de norvégien. 

    Nous récupérons nos bagages, c'est plutôt un soulagement. Et les profs ont le plaisir de se laisser conduire par leurs élèves. Ils se renseignent en anglais pour trouver la gare, se débrouillent pour changer leur monnaie et récupérer les billets de train. J1 - Notre départ

    J1 - Notre départ

    Il nous reste encore quelques km pour rejoindre Roros, deux trains et une petite marche jusqu'à notre maison. Nous mettrons en ligne quelques photos quand nous serons mieux installés !

    La suite au prochain épisode, 

    Ha det !

    Les propos des élèves en vrac, transcrits par Mme Cadeau.

     


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  • J-1 La valise est boucléeJ'ajuste les bretelles de mon sac à dos. Les billets de train et d'avion sont validés, les papiers administratifs comptés et recomptés. Nous sommes à la veille de notre échappée belle vers le Grand Nord et je revois les visages de nos élèves, convoqués pour la toute première séance de ce projet. Un cours de plus dans la semaine : semelles traînantes, moues dubitatives puis sourcils levés et enfin une petite loupiote au fond du regard.

    Ils ont déjà fait un sacré bout de chemin depuis septembre, chacun retroussant ses manches et apportant sa part de travail à l'équipe. Alors, ce soir, je suis juste fière d'eux ! Je fais défiler une dernière fois leurs bouilles d'enfants sur fond de cartes d'identité et je les imagine, un sourire aux lèvres, devant leur valise encore ouverte...

    "Le seul, le vrai, l'unique voyage, c'est de changer de regard" Marcel Proust (toujours emporter une petite citation dans ses bagages !)


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  • kyron: 

     

    quelles sont tes impressions sur ce voyage?

     

    - Mes impressions sur ce voyage:j'ai hâte de partir. Grâce a ce voyage mon comportement en cours a complétement changer et évolue.

    -Mes peurs de ce voyage sont que je n'ai jamais pris l'avion car j'ai toujours eu peur de le prendre,mais pour ce projet j'ai envie de le prendre et puis je ne suis pas tout seul donc cela me stresse moins.

     

     

    HUGO:Mes impressions sur ce voyage:  j'ai hâte de partir. J'ai peur de prendre l'avion car c'est la première fois j'ai aussi hâte de rencontrer les Samis . De découvir une autre culture .   

     

     

     

     


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