• J 4 - Mon regard... par MorganMon meilleur moment : le moment que j'ai préféré est le ski car je n'en avais jamais fait avant. C'est une première.

    Ce qui m'a le plus étonné : les Norvégiens ont tout le temps le sourire. Ils sont très joyeux et pour l'argent, ils sont moins radins qu'en France.

    Ce que j'ai découvert sur moi-même : j'ai bien plus de patience que je ne pensais.

    L'instant coloc : j'ai préféré débarrasser la table ! 

    Un dernier mot : vive la Norvège !


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  • J 4 - Mon regard... par KyronMon meilleur moment : c'est la randonnée. C'était vraiment difficile pour arriver jusqu'au bout de cette montagne. Mais le paysage en haut était vraiment extraordinaire. C'était vraiment magnifique ! 

    Ce qui m'a le plus étonné : les habitants de Roros sont vraiment super sympas. Ils sourient tout le temps. Si tu as besoin d'argent et que tu es embêté, ils t'en donneront ! On a pu le vérifier avec la pièce du caddie au supermarché.

    Ce que j'ai découvert sur moi-même : c'est pendant le ski. Je n'en avais jamais fait et au bout de 30 minutes, j'y arrivais déjà. C'était vraiment un moment sympa. On a tous rigolé ensemble, puis on est tous tombé aussi. Je ne savais pas que j'étais aussi doué pour le ski.

    L'instant coloc : tous les soirs, on se rejoint tous dans le salon autour de la table. On joue à des jeux de société. On passe tous un bon moment !

    Un dernier mot : Ce voyage est inoubliable ! Je ne l'oublierai jamais. Dans 30 ans, je m'en souviendrai encore ! 


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  • J 4 - mon regard... par EmmaL'heure des bilans a sonné :

    Mon meilleur moment : j'ai beaucoup aimé voir les chutes de ski de fond. C'était un magnifique bêtisier !

    Ce qui m'a le plus étonnée : ça m'a beaucoup étonnée de voir les personnes faire confiance à n'importe qui, même des inconnus. Voir les caisses grandes ouvertes, libres d'accès à tout le monde.

    Ce que j'ai découvert sur moi-même : Je ne me sentais pas capable d'aller jusqu'au bout de la mine, avant d'entrer. J'ai paniqué mais ensuite, je me suis concentrée sur ma respiration. Et je suis arrivée avec beaucoup de mal. J'étais fière de moi.

    L'instant coloc : j'ai adoré nos soirées à jouer tous ensemble. Tout le monde s'entend bien donc on a une très bonne ambiance et c'est important.

    Un dernier mot : magnifique voyage ! J'espère que notre complicité restera encore en France.


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  • J 4 - mon regard ... par MélodieC'est l'heure des bilans : 

    Mon meilleur moment : la découverte du ski de fond. C'était génial au début. On riait pour tout et n'importe quoi. Je voyais tout le monde se casser la figure dans la neige. Puis la montée pour moi était impossible. Alors, je suis remontée "à pattes". J'étais au bout de ma vie. Puis à la descente, j'ai glissé comme une reine ! J'ai aussi beaucoup aimé l'expérience de la "colocation".

    Ce qui m'a le plus étonnée : c'est la générosité des Norvégiens et leur confiance. Comme on dit entre nous : ici, nous sommes dans le pays des bisounours. Cette ville est géniale.

    Ce que j'ai découvert sur moi-même : j'ai découvert que j'étais capable d'être dans un supermarché (kiwi !) et de parler en langue étrangère devant eux, sans personne. J'ai réussi à partir et j'étais contente. J'ai aussi l'impression que je suis moins timide qu'avant. 

    L'instant coloc : j'ai aimé partager les repas avec tout le monde, sans télé, sans téléphone. Manger avec des rires et tout se dire, sans oublier les soirées de parties de jeux.

    Un dernier mot : j'ai beaucoup appris sur moi et j'ai adoré cette semaine. A refaire ! Merci beaucoup !


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  •  J 4 - mon regard ... par LucasBientôt fini, l'heure du bilan :

    Mon meilleur moment : mon moment préféré a été le ski de fond car tout le monde rigolait. C'était vraiment marrant !

    Ce qui m'a le plus étonné : les habitants ont confiance en nous, même quand on est étranger.

    Ce que j'ai découvert sur moi-même : j'ai découvert que je suis capable de parler en anglais à des personnes étrangères.

    L'instant coloc : toutes les rigolades et éclats de rire.

    Le mot de la fin : C'était vraiment très cool !


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  • Nous avons décidé ce matin d'un accord pas tout à fait commun de vivre une journée sans portable ! Et pour la première fois, ciel tout à fait bleu, pas le moindre petit flocon. Nous partons donc d'un pas léger et "déter" (sic Anne-Lise) en direction d'un refuge de montagne. Nous avions bien pris nos renseignements hier à l'office de tourisme : "une petite balade très jolie, avec un beau point de vue. Vous pouvez marcher jusqu'à une ancienne église, aujourd'hui transformée en petit café ! C'est ouvert entre 11h et 15h".

    le départle pas léger on vous dit !

    Mme Torterat et moi-même avions tout à fait imaginé la journée : un départ en douceur à 11h, une petite pause déjeuner au soleil sur la terrasse du refuge et un retour vers 15h pour avoir le temps de finaliser les aquarelles, les articles sur le blog, le tri des dernières photos et puis... mission ménage et rangement : pas une mince affaire !

    Mais entre l'imaginaire et le réel parfois...

    Nous partons donc d'un pas léger et "déter". Et puis très vite, la route s'élève, s'élève, s'élève. Paysages sublimes, nous sommes dépassés par les skieurs qui nous frôlent avec élégance tandis que nous avançons pas à pas, dans une neige épaisse. La "petite balade très jolie" avait tout de même un dénivelé positif de 885 m !

    épaisse la neige !chevalier Luluon s'enfoncele refuge est tout en haut, le point minuscule !il se rapproche très doucement...allez, plus que 500 ml'ascension finale !victoire

    2h et 5 km plus tard, nous atteignons bravement le refuge. Le pas n'est plus très léger et les estomacs crient famine. Heureusement, comme toujours l'accueil est formidable. Ambiance refuge de montagne : sur une table s'étalent crêpes et gaufres, confitures, crème fouettée, café et boissons fraîches. La caisse est grande ouverte juste à côté : on se sert et on met la monnaie dans la caisse. Personne ne vérifie. Ici, la confiance est un maître mot, ainsi que le sourire en toutes circonstances. 

    MmmmMmmmchaussures au sec !la carte !

    On se restaure avec un plaisir non dissimulé. Puis, on referme nos doudounes, on enfonce nos bonnets et c'est parti pour la descente : y a pas à dire, c'est plus facile. Bataille de boules de neige, on prend un petit détour et on termine par quelques étirements. 11 km, jolie balade et beau point de vue. Elle avait raison, la dame de l'office de tourisme !

    Vous l'avez reconnu(e)immortalisons la scène


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  • Nous prenons le bus ce matin à l'office de tourisme de Roros, direction Storwartz-Feltet vers la mine Olavgraven. Sur la route, nous traversons des plaines de neige sur fond de montagne et de lacs gelés, recouverts de neige. Le paysage est vraiment magnifique. Nous laissons à gauche la toute première fonderie de l'époque et arrivons à la mine. 

    J 4 - Dans la peau d'un mineur en 1645J 4 - Dans la peau d'un mineur en 1645

    Nous sommes les seuls visiteurs pour ce voyage au centre de la mine, à 50 m sous terre, pour un parcours d'un km. 

    entrée de la minela mineBerit devant la cartepas envie de descendre !

    La première partie est la plus ancienne. Les mineurs travaillaient 12 heures par jour sur 5 jours et avaient une pause de 2h pour déjeuner et se reposer. Ils vivent la semaine, dans des baraquements à la surface et doivent amener leur nourriture pour la semaine. Le vendredi après-midi, ils rentraient dans leur famille en parcourant à pied les 12 km de la mine à leur maison. 

    les tunnelsdans le tunneltraces de cuivrela vie des mineurs

    Pour extraire le cuivre, les hommes utilisaient des marteaux et chauffaient la pierre pour la ramollir et faciliter le travail. Ils ont un mois de "congés" l'été, pour couper l'herbe et la sécher. Elle servira pour nourrir le bétail l'hiver. Quelles vacances !

    Les enfants pouvaient être embauchés dès 14 ans, d'ailleurs on les considérait comme des adultes à cet âge. Avant, ils lavaient la pierre "fondue" à l'eau froide, même en hiver !

    La seconde partie du parcours nous emmène dans une mine plus moderne et plus enfouie, datant de 1900. Les mineurs travaillent désormais à la dynamite et transportent le cuivre avec des chariots sur rails. Ils extraient les minerais durant 8h et n'ont plus que 30 min de pause. Ils ne peuvent plus remonter à la surface faute de temps et ont une salle de repos à 50 m sous terre. Les accidents étaient très rares, même en travaillant à la dynamite, car la pierre est très dure. 

    la pause des mineursla salle de reposingénieur en chef !


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  • Passez la souris sur la photo pour avoir la légende ! 

    bienvenue chez nousséjour encore rangé !cuisto au top !faire les comptesreine des neiges et de la vaissellesoirée jeu de société

    nuit tranquille !!! (Elles sont affreuses ces profs !)mission cartes postales  

    carnet de voyage carnet de voyage

    le brocolis casse l'ambiance


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  • Depuis notre arrivée, nous croisons beaucoup de monde, une paire de ski sur le dos...il faut bien dire que l'hiver, il est difficile de marcher sans s'enfoncer jusqu'aux genoux. Qu'à cela ne tienne, nous aussi, nous allons découvrir les environs à la norvégienne. Encore une première pour nous tous : la rando à ski de fond !

    paroles de néophytes : 

    Anne-Lise : "je ne remonte plus sur des skis !!!"

    Yann : "la poudreuse entre les sapins, c'est bien !"

    Mélodie : "la montée, on n'en parle pas, mais la descente super !"

    Morgan : "j'adore tomber en ski, ça résume bien ma journée !"

    Lucas : " En bon chevalier Lulu, j'ai aidé tout la monde à chausser ses skis !"

    Hugo : "des chutes dignes d'un bêtisier mais j'adore le ski !"

    Kyron : "j'ai adoré, il faut que j'y retourne le plus vite possible !"

    Zoé : "une petite larme au départ, le grand sourire à l'arrivée !"

    Emma : "C'était un beau spectacle ! "

    Mme Torterat : "je n'en menais pas large mais j'ai tenu le cap !"

    Mme Cadeau : "Quel plaisir, la nature sauvage sur fond d'éclats de rire !"

    Et maintenant la preuve par l'image :

    début du parcoursaller go !allez on pousse sur les bras !équilibre instableangle droit - Pythagore ?chevalier Lulula reine des neiges !J 3 - Norvegian way of life par les profspetite maison dans la prairie

    J 3 - Norvegian way of life par les profs


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  • Au sommet de la ville, nous arrivons devant un bâtiment qui est aujourd'hui un musée et qui était la fonderie de Roros. Elle était nécessaire pour séparer le cuivre pur d'autres minerais. D'ailleurs, derrière le bâtiment se trouvent des "montagnes noires" qui sont les scories de la fonderie. 

    les terrils locaux

     

     

    la fonderie

    A l'intérieur du musée, de nombreuses maquettes expliquent le mécanisme et le processus de récupération du cuivre pur. Avant l'électricité, la fonderie était hydraulique et fonctionnait avec la puissance de l'eau. 

    la peséesystème hydrauliqueroue des moulins à eauen cas de manque d'eaule cheval dans la minevue d'ensemblela fonderie expliquée

    Une maquette montre la quantité de matériaux nécessaires à la production de cuivre pur, sur une semaine. L'unité de mesure est alors le traîneau. Voici des chiffres surprenants : pour produire 16,5 traîneaux de cuivre en une semaine, il faut

    - 700 traîneaux de charbon

    - 145 traîneaux de bois.

    - 400 hommes à l'intérieur, mais 640 en dehors pour acheminer bois et charbon. 

    une semaine de production - échelle 1/10les matériauxle cuivre pur

    Nous nous sommes ainsi rendu compte de l'énorme déforestation que provoque cette production. D'ailleurs, notre guide nous a confirmé que dans son enfance, il n'y avait aucune forêt autour de la ville. 

    Enfin, la dernière partie du musée est consacrée à la culture Samie : nous terminons en beauté sur quelques joïks, des chants traditionnels samis, aux accents si particuliers

    expo sami


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